mardi 4 janvier 2011

Injustice

Formule choc, slogan séduisant
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 Sûrement un découpage fait dans La Croix ! C'est le mot péché qui fait dire ça. Quoiqu'il en soit, ce titre d'article pourrait bien faire l'objet d'un devoir de philosophie.
Toujours est-il que l'on peut être interpellé. Mais comment apprécier ce petit papier accrocheur, accroché quelque part par maman. L'injustice, sociale ou non, est le fondement de la vie. Tout simplement parce que l'individu est un être unique et qu'il a besoin de ça pour vivre. Sur son barreau de l'échelle sociale chaque individu continuera à avoir ce sentiment mais il peut se rassurer par rapport au barreau inférieur et se battre pour atteindre le barreau supérieur !!


 C'est le genre de titre violent, cinglant et "interpellatoire" que maman aimait afficher. Elle partageait sans aucun doute les sentiments de l'auteur de l'article. Mais le problème reste toujours la définition qui en est donnée et la lecture de cet article de 2006 aurait été utile. On peut consulter celui-ci.

Ce post-it "chinois" est plein de bon sens ! Le premier aimerait bien devenir riche alors que pour le second la réciproque est fausse car il se considère aussi comme pauvre puisque l'on peut toujours trouver plus riche que soi. Maman note que ce proverbe s'applique à la faim. Mais, à la réflexion, cela peut s'appliquer à tous les types de pauvreté !

2 commentaires:

  1. Tu t’amuses comme un fou je vois et j’apprécie vraiment la présentation de ces “petits papiers”.
    Permets-moi quand-même de te dire que ce n’est pas “l’injustice, sociale ou non” qui est le fondement de la vie mais la différence, les différences.
    Et sans avoir lu l’article probablement de La Croix comme tu le supposes, lorsque ces différences donnent lieu à de l’injustice, on peut sans doute parler de péché.
    Le péché serait ontologiquement le refus de Dieu. Dieu a créé le monde et “vit que cela était bon”. Ne peut-on pas déduire que ces différences voulues par le Créateur comme des richesses complémentaires font l’objet du péché de l’humanité lorsque cette humanité (pas très humaine) exploite ces différences pour asservir, dominer le plus faible, le plus pauvre, etc. refusant alors de déployer la bonté de la Création qui lui est confiée et préférant l’utiliser à des fins personnelles de richesse, de pouvoir encore etc. ?
    A partir de là, on peut vouloir (pouvoir ?) escalader les barreaux de l’échelle sociale comme tu le suggères, cela ne change rien à la nature du constat lapidaire : “L’injustice sociale, un péché ...”

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  2. Anonyme (du commentaire précéent) s'appelle Geneviève ... mais elle a oublié de signer son commentaire !

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