jeudi 30 décembre 2010

Droite ou gauche

Un sondage publié par Libération indique que 67% d'entre eux (les sondés) n'ont pas confiance ni en la gauche, ni en la droite pour gouverner ce pays, selon un sondage révélé ce lundi (8/11/2010 et pourtant ils ne votent pas au centre !!!).

Ces 2 directions ne sont pas une incitation à choisir une orientation politique. Maman s'en lavait les mains ? Non, mais l'important c'est qu'à la maison tous les chemins doivent mener à l'essuie-mains.
Maman était en effet particulièrement agacée et contrariée quand on utilisait ses torchons pour s'essuyer les mains ou ses essuie-mains pour essuyer la vaisselle ! D'où ces panneaux de signalisation. Pour éviter qu'on ne se salisse les mains ou qu'on ne salisse les torchons ?
Quoi qu'il en soit les bons outils dans les bonnes situations, bien sûr !



vendredi 5 novembre 2010

Faits de société

Au "commencement" il y a toujours de la vie, qu'y a-t-il vers la fin ? ...!

Non , il ne s'agit pas de religion !
Oui elle savait rire d'elle même, elle se délectait à observer les comportements des gens dans la rue. Même dans les derniers moments de sa vie elle nous disait qu'elle dormait bien et en était parfois étonnée. Pendant bien longtemps, et par la force des choses, elle s'est contentée d'écouter tout son petit monde et je ne sais pas si nous l'avons toujours suffisamment écoutée !



Comment n'a-telle pas ajouté Israéliens bourreaux des Palestiniens ?

Chez nous chacun a son bourreau mais oublie qu'il est sûrement considéré comme un bourreau par quelqu'un d'autre. Finalement un seul bourreau est respectable c'est le bourreau de travail !

Pourquoi ce petit papier tout seul ?

Si la pensée de Marc Aurèle était plus connue chacun hésiterait à se mettre en colère. Mais cet empereur et à cet instant penseur a depuis bien longtemps été mis aux oubliettes par ces penseurs de tous poils qui nous les hérissent. Même s'il a eu quelques colères sanglantes contre les catholiques, maman-BM prend à témoins cet homme car des colères elle en a subies et supportées !!!!.

 A quoi, à qui maman-BM pensait-elle ?
"Chacun son truc" dit-on aujourd'hui ! Voir la biographie de l'auteur.

Est-ce de la "corruption" ou non ?
Tout cela n'est pas nouveau. Et même dénoncé, mais cela continue, bling-bling ou pas, appartement de fonction ou non, voiture de ministre ou de cuistre, primes sur les travaux, privilèges des fonctionnaires, des grandes entreprises nationales etc. Cela contrariait beaucoup maman-BM. L'intégrité c'est quoi d'ailleurs ? Comme quoi maman-BM n'était pas sectaire puisqu'elle reconnaît ici un mérite certain à Huguette Bouchardeau qui est dans un système de pensée politique très proche de celui d'Alain Tourret.

Souvenir personnel de Bertrand:
Cela se passe en 1955 dans un bled de la région de Oued Zem, j'avais 13 ans et c'était une période de vacances. M. le Contrôleur civil Augustin Alline et maman sont conviés par le caïd à une chasse au perdreau (le caïd chassait à cheval et moi je suivais à pied et content) suivie d'un repas intime. J'étais là également ! Pour que l'on soit si peu nombreux c'est que le caïd devait vraisemblablement avoir besoin de l'aide de papa. Excellent repas qui se termine par un ballet musical animé par 1 ou 2 musiciens et 1 ou 2 danseuses officiant sur la table qui nous avait servi. Imaginez ma surprise et ma curiosité car, comprenant encore l'arabe à cette époque, j'ai vite compris que les paroles chantées par ces dames consistaient à décrire l'usage des différentes parties du corps d'une femme ! J'étais fasciné tel le pauvre petit souriceau hypnotisé par le serpent (on n'a rien inventé, cela a existé et ça existe toujours). Bien sûr devant mes parents j'étais un peu gêné et je jetais régulièrement un coup d'œil inquiet dans leur direction. Visiblement la chanson intéressait et amusait maman. Par contre papa était en grande discussion avec le caïd. Et puis à un moment donné le caïd a farfouillé sous sa djellaba pour en sortir un paquet de billets (à cette époque je ne savais pas ce qu'était l'argent de poche mais je savais à quoi servait un billet de banque). Il le tendit à papa, qui sans être offusqué, remercia vivement le caïd tout en déclinant une offre que je trouvais pourtant alléchante. Mais c'est ainsi qu'on devait se comporter devant, ce que j'apprendrai beaucoup plus tard, la corruption. C'est comme ça que j'ai découvert l'intégrité !




PS : si le détenteur des originaux peut décrypter et nous adresser le commentaire de maman à propos de la maltraitance cela permettrait de l'intègrer ici en lieu et place de ce PS.

Jacques Rivière est le beau frère d'Alain Fournier (celui du Grand Meaulnes !) et il a été directeur de la Nouvelle Revue Française, dans les années 20.

Ce petit papier n'est aussi que du bon sens mais ne change rien au "business".

 Est-il si sûr que c'est la société qui réclame ? L'écrit a été un besoin irrépressible pour transmettre, il a eu du mal à se concrétiser, se répandre et se diffuser. Nos parents ne nous laissaient pas lire n'importe quoi (en  1950 nous interdisait de lire de lire Match, plus tard les BD nous étaient fortement déconseillées). La radio n'a été ni accessible ni autorisée si facilement, la télé a été plus rapide à s'imposer, mais que dire de tous les instruments de communication que l'on utilise aujourd'hui ?
Et bien...qu'ils nous permettent par exemple de publier et diffuser ces souvenirs de BM !



Serait-ce une remarque acerbe, bien qu'elle la qualifie d'amusante, sur la rigueur légendaire des allemands, prise ici en défaut ?

 Ce n'est pas un Hoax ! Prémonition stupéfiante ou observation et déduction de bon sens ? En tout cas il devrait sembler évident qu'un omnivore mange de tout, un carnivore de la viande, un herbivore de l'herbe, un insectivore des insectes etc. On peut consulter ce complément militant sur la "Vache folle" et cette biographie sur Rudolf Steiner.

2001 ou 2010 c'est un 1 qui se déplace mais pas le problème. Il va bien falloir finir par vraiment s'en occuper de tous ces centenaires. Mais surtout penser à nos enfants qui vont devoir payer leur retraites car les centenaires vont finir par passer plus de temps en retraite qu'au travail.

Sans commentaire car maman a eu l’extrême privilège de finir ses jours chez elle d'une part, et  entourée de cinq de ses enfants, Claire, François, Geneviève, Henri et Jean-Marie, d'autre part !

vendredi 21 mai 2010

Quelques souvenirs

Petit papier souvenir le plus récent.
Une coupure de journal, précieusement conservée, qui a tout juste 10 ans. Voici un rappel des états de service de son frère Jacques (sauf erreur, c'était en 2002) pour lequel elle avait une tendresse particulière, sa vie n'ayant pas été rose tous les jours. Rappelons qu'Arlette Burtschell est née à Remiremont où son père Alfred est enterré (17/04/1870-10/06/1944), ainsi que sa mère Magdeleine Baumann (17/11/1879-06/03/1965).

Ce beau portrait en pied d'un guerrier marocain a été réalisé par Erik Desmazières. Il est fils de Geneviève et Bertrand ancien contrôleur civil au Maroc, très bons amis des parents.


Dans le salon d'Ermont (20 rue Saint-Flaive, tél : 959.17.10), maman dubitative ne sait plus si c'est une engueulade qui la rend morose (c'est écrit au dos de la photo). C'était il y a bien longtemps maintenant, en 1957 ou après évidemment. En effet nous étions hébergés à Nanterre en 1956. Auparavant nous habitions à Agadir qu'il a fallu quitter, le Maroc étant devenu indépendant cette année là.

Le souvenir de Saint-Sorlin, appellation toujours employée actuellement par la famille bien que renommée La Roche-Vineuse à la Révolution (la commune a très brièvement changé de nom pendant la Révolution, puis elle s'est à nouveau appelée Saint-Sorlin pendant plus d'un siècle, avant de prendre définitivement son nom républicain de La Roche-Vineuse en 1908), était particulièrement important puisque c'est là qu'elle y a épousé Augustin Alline le 9 décembre 1947 et passé de très nombreuses vacances d'été.


Arlette Burtschell ne pouvait pas se débarrasser de cette carte. Trop de souvenirs de jeunesse y étaient liés, ne serait-ce que par les 6 enfants qu'elle y a mis au monde. Les 4 autres ont vu le jour l'un à Fontenay-aux-Roses, un autre à Saint-Sorlin (La Roche-Vineuse pour l'état civil), tous les 2 à domicile et les 2 dernières à Paris !
Dans l'ordre elle a vécu : à Meknès (1941-1945), Rabat (1946-1947), Tamanar (1949-1950), Port-Lyautey (aujourd'hui Kenitra 1951-1953), Mechra-bel-Ksiri (1953-1954), Oued-Zem (1954-1955 où un jeune Contrôleur civil a été tué lors des évènements et quand nous avons entendu cette information à la radio à Saint-Sorlin imaginez nos sentiments) et Agadir (1955-56). En 1960 nous apprendrons la mort de Joseph Arcelin dans le tremblement de terre).

La résidence d'été du chef de poste de Tamanar se trouvait à Imsouane dont maman écrivait :
"C'est le paradis". Aujourd'hui c'est celui des surfeurs.

La baie vue depuis le port, elle écrivait : "Une splendeur"
C'est dans cette baie que le kayak blanc utilisé à Fermaincourt a été mis à l'eau la première fois !

Hansi, une grande figure de l'Alsace. Il avait tenu sur ses genoux Arlette Burtschell qui était très fière d'en faire état suffisamment souvent afin que personne ne l'oublie.

Un "souvenir" bien plus ancien, rappel d'événements non vécus par maman mais reconnus. Devoir de mémoire pour son père au second plan, alors commandant, pendant la première guerre mondiale. Elle n'était pas encore née !
Sur la photo on peut lire :
Comdt. Chenèble, Commandant Burtschell, Boussart
et le commentaire de la personne qui a remis ce document à Arlette Burtschell :
Document remis au camarade Alliot par le docteur Binet notre ancien médecin au début du 106 lors du repos en ......